Ronde Alienor d'Aquitaine 2022

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C'est bien beau de bricoler son vélo, il faut aussi rouler avec !
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polo66
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Ronde Alienor d'Aquitaine 2022

Message par polo66 » ven. juil. 08, 2022 6:44 pm

La Ronde d’Alienor Aquitaine, RAA pour les intimes, c’est un BRM 1200. Pour les non initiés et les moins de 50 ans, un Brevet des Randonneurs Mondiaux, c’est à dire l’ancêtre de l’ultra distance et du bikepacking.
Bon, le terme randonneur n’est pas très vendeur et ne flatte pas l’égo du néo cycliste trentenaire qui vient de claquer l’équivalent de six mois de salaire d’un fonctionnaire (certes pas très bien payé) dans un vélo et dont la culture cycliste se limite aux influenceurs Rapha sur Instagram.
Non, sur un BRM on est loin de tout ça ! Ici point de monture aero en carbone, point de tenue de poseur, encore moins de GPS. Non, un BRM c’est de l’authentique ! De la randonneuse en acier (merde, ça revient à la mode, va falloir lui trouver un autre petit nom) ou pour les moins prolétaires en titane, du garde boue, du porte bagage et même des sacoches latérales pour les puristes.
La carte Michelin trouve encore ici son public et la seule touche de modernité se limite à un compteur (filaire, faut pas déconner non plus!).
Les jusque boutistes ont l’audace de rouler sans casque et en sandalettes (impensable pour notre trentenaire qui ne peut se risquer à perdre ses followers durement acquis à coup de CB chez Spe).
Bref, se rendre au départ d’un BRM, c’est faire un saut d’une vingtaine d’années en arrière.
Par contre, ne vous y méprenez pas, rien de moqueur ni de péjoratif dans ce constat car j’ai énormément de respect pour ces forçats de la route qui enquillent les milliers de kilomètres comme nos néo trentenaires enquillent les followers.
Donc, dans l’optique de préparer le PBP 2023 (pour ceux qui ne suivent pas, le Paris Brest Paris, qui est un peu le graal du randonneur) me voilà inscrit sur ce brevet qui sur le papier ne semble pas bien compliqué : des collines, une bosse, du plat ! 1212 kms pour 11000m de d+ environ, pas une formalité mais presque.
Du coup, et sous l’influence malsaine de Max, j’ai dans l’idée de le faire en pignon fixe.
Le seul hic, c’est quel braquet prendre ? Le 50x15 est parfait pour tout le parcours sauf pour le Soulor et l’Aubisque et le 42x16, c’est l’inverse.
Heureusement qu’entre temps la RAF (Race Across France pour ceux près du radiateur au fond qui ne suivent pas) est passée par là et m’a laissé quelques séquelles.
Je décide donc sans l’accord de Max, qui de toute façon préfère aller casser du jeu de direction dans les Vosges, de prendre le vélo à vitesses. Après tout, il n’y a pas de honte à mon age à vouloir accéder à un peu de confort.
Me voilà donc parti de la maison pour prendre mon train. Sauf qu’au premier freinage, ben rien !!
Et effectivement, j’ai eu la flemme de changer les plaquettes avant la RAF et les 24000m de d- ont eu une légère influence sur leur usure. Retour en panique à la maison, je prends deux paires de plaquettes neuves et me voilà reparti le couteau entre les dents pour ne pas rater mon train. Pour les mauvaises langues, un train part toujours à l’heure. Bon, pour l’arrivée c’est autre chose mais ce n’est pas dans les objectifs (véridique en plus!!).
Voyage classique, c’est à dire avec 30 minutes de retard et me voilà à Bordeaux où Sylvain m’attend pour m’accompagner au départ pour retirer la plaque.
20 kms plus loin (il m’a fait faire un détour le lascar!) nous voilà sur place.
Contrôle du vélo, éclairage, freins (bon, là il n’est pas passé forcément!) et retrait de la plaque.
Antoine et Thierry sont là, Marco et Olivier aussi plus quelques têtes que je n’ai pas vu depuis longtemps.
Deux bières et un changement de plaquettes plus tard (avant les bières), je rentre sur Bordeaux pour rejoindre Sabrina qui m’offrira gîte et couvert.
Lever 04h00, petit dej vite fait et je rejoins le départ 15 kms plus loin en guise d’échauffement. Une légère pluie m’accompagne pour disparaître très vite.
Le départ se fait par sas car nous sommes 200 environ et le mien est à 06h12, dans les derniers.
Ça part tranquillement sur une piste cyclable et là, au bout de 1500m, ma trace part à droite dans un lotissement. Et comme un con, je la suis ! Et là je vais commencer à tourner dans tout les sens jusqu’à l’entrée de la rocade ! Et merde… En regardant de plus près, entre deux waypoints je n’ai que des lignes droites ! En gros, je navigue à vue…
Du coup demi tour pour revenir sur la piste cyclable. Petit coup de pied en passant dans la gueule d’un chien qui n’a pas compris que c’était pas le moment de vouloir goûter à mes mollets et me revoilà presque au point de départ, tout seul, sans trop savoir où il faut aller.
Je pars un peu au hasard et je rattrape un participant, un allemand dans la pure tradition du randonneur, et qui n’a pas l’air très pressé. J’avoue que je n’ai pas eu le courage de rouler avec lui car à ce rythme, j’y serais encore.
J’ai du concurrencer la voiture de Google Map à jardiner dans la moitié des lotissements de la ville, traverser des centres commerciaux, rouler sur des pistes en terre. J’ai doublé mon allemand quatre ou cinq fois, il a d’ailleurs bien du se marrer, pour finalement sortir de l’agglomération et rejoindre d’autres randonneurs. Là encore, le rythme n’étant pas le mien, je les double (deux ou trois fois d’ailleurs…) et me retrouve encore tout seul au bout d’un moment.
Je n’ai pas encore bâché, mais dans ma tête il est clair que je n’irai pas au bout ! Au pire je rentre, au mieux je roule deux jours au hasard des routes rencontrées.
J’arrive enfin au village du CP1 et là commence vraiment un bon jardinage en règle. Impossible de trouver le CP qui se trouve, d’après les indications de l’organisation, au cimetière.
C’est bien mais des cimetières, il y en a trois ! Je me suis fait la réflexion que ça faisait beaucoup pour un petit village comme ça. J’aurais peur d’habiter là.
Forcément le premier n’est pas le bon, le deuxième non plus et au bout de 45 minutes, me voilà enfin au CP1 ! Et qui je vois arriver au même moment ? Mon allemand !
Le temps d’expliquer mes soucis de GPS et de télécharger la bonne trace, je repars bon dernier du CP, hors délai bien sûr mais au moins je sais où aller !
Ma motivation qui était au plus bas remonte un peu mais je n’ai franchement plus trop envie. J’ai perdu une bonne heure et demie, fait 20 bornes de plus que les autres et l’idée de rouler seul derrière ne m’enchante guère.
Malgré tout je repars avec des douleurs abdominales qui deviennent de plus en plus importantes.
Je redouble une énième fois mon allemand et vers midi m’arrête pour boire un Coca et manger un croque monsieur. Je n’ai pas particulièrement faim mais je me force. J’ai redoublé quelques personnes et ça me remotive peu à peu.
Au CP2 il y a déjà plus de monde. Je pointe dans les temps, recharge en eau, me libère de mon poids sur l’estomac et commence à me mettre un peu dans le bain, enfin !
Là je remonte beaucoup de monde jusqu’au CP3 où je retrouve l’ambiance kermesse des BRM : saucisses, merguez, bières, vin rouge. Je recharge juste en eau et repars aussi sec.
Le parcours vallonné est magnifique, je me régale ! On passe en Dordogne, en Corrèze, il fait beau, tout va bien, le moral est au plus haut. Je double Marco et Olivier qui ont décidé de rouler ensemble.
Deux arrêts boulangerie pour une part de flanc et une salade (avec des noix et des gésiers, faut pas se laisser abattre!) me donnent de l’énergie pour rouler sur un bon rythme.
Je continue à doubler du monde pour arriver au CP d’Agen à la nuit.
Là je retrouve Antoine et Thierry qui viennent aussi d’arriver.
On mange ensemble au CP (soupe, saucisse pâtes, fromage, dessert, bière, café) et ils décident de dormir une heure. Il est 23h00 environ, je n’ai pas encore sommeil et décide de continuer ma route. La température est clémente, j’en profite.
Je double Urbain peu après et continue tout seul vers le CP suivant, 90 kms plus loin environ.
Celui là je ne me suis pas trop arrêté, j’étais bien et j’ai poursuivi jusqu’à Soumoulou, non loin du Soulor.
Ce tronçon je l’ai trouvé long et pas très intéressant, heureusement que je l’ai passé de nuit.
La fatigue commence d’ailleurs à se faire sentir et plus les heures avancent et plus ma vitesse baisse. Au lever du jour je tente en vain de trouver une boulangerie mais à l’instar d’une grosse partie de la France, c’est le désert…
Je trace jusqu’à Soumoulou pour pointer et manger un peu.
Apparemment je suis bien remonté puisqu’ils ne sont que quatre devant moi !
La perspective d’attaquer un peu la montagne me remotive et je repars vers les premières pentes des Pyrénées.
L’Aubisque via le Soulor, je l’ai gravi en 2014 lors de la traversée des Pyrénées. Malgré mon chargement de l’époque (remorque de 15 kgs) je l’avais trouvé assez facile.
La route pour y accéder me semble un peu longuette mais agréable, on longe une rivière et on traverse de jolis villages typiques (traduction bassement matérielle : faut y être né pour y habiter).
Le panneau du début du col montre le ton : une belle rupture de pente s’offre à nous.
Je double un concurrent quelques centaines de mètres après : il pousse son vélo en titubant ! Je lui conseille de s’arrêter dormir un peu car il est cuit et a fait une nuit blanche. C’est trop dangereux de continuer dans cet état.
Je continue sur un petit rythme, c’est marrant, il m’avait semblé bien moins dur quand même…
Mais les 12 kms sont agréables et malgré le temps maussade, il ne pleut pas mais c’est bien bouché, le paysage est très beau.
Arrivé au Soulor je m’aperçois qu’en fait on peut monter par deux côtés. Voilà pourquoi il ne m’avait pas semblé si dur que ça, je n’ai pas du monter par là la dernière fois !
La suite est encore plus belle jusqu’à l’Aubisque, dommage que le temps soit pourri. Je suis en court mais j’ai froid, je me couvrirai en haut.
Je rattrape au autre concurrent et arrive au col dans le brouillard.
Une crêpe au chocolat, un Coca, un coup de tampon sur le carnet et j’attaque la descente en ayant mis la Gore Tex quand même. C’est rapide, je suis gelé et grelotte un peu ce qui occasionne un léger guidonnage.
Le CP suivant est à peine plus loin et je trace jusqu’à Beost donc. La température a pris au moins 15 degrés, je revis !
Là, avec le concurrent doublé dans l’Aubisque, lorsqu’on nous propose du confit de canard, on ne réfléchit pas deux fois et on se met à table direct !
Je continue tout seul en direction de Sauveterre, apparemment c’est rapide puisque ça ne fait que descendre.
Effectivement la première partie passe vite jusqu’à bifurquer sur la gauche. Alors là, j’ai trouvé ça horrible. Une longue traversée, sans difficulté particulière, au milieu de villages se ressemblant tous et surtout au milieu de champs de maïs n’en finissant pas… Pas d’hombre, une chaleur commençant à peser un peu et une monotonie somnolente.
L’arrivée au CP fut un vrai soulagement.
Je ne m’y suis pas attardé, pas de confit de canard, et je repars avec un autre concurrent.
Il n’a pas de GPS et du coup ne peut rouler seul. Et moi qui me prenais la tête avec ma trace moisie….
Ce tronçon nous mènera jusqu’à Saint Jean de Luz. Apparemment c’est très vallonné d’après les bénévoles du CP. Je me méfie du « très vallonné « en pays basque !
Effectivement, les bosses son courtes mais très pentues ! On laisse beaucoup de jus dans cette partie et les ruptures de pente brutales sont très usantes. La circulation dense n’aide pas non plus.
L’arrivée à Saint Jean de Luz est un soulagement pour nos organismes.
Là on décide de manger, d’ailleurs c’est une constante dans ce brevet, j’ai l’impression d’avoir plus bouffé que fait du vélo !
Encore donc un bon repas local arrosé comme il se doit d’une bière.
On est quatre et je repars seul, les autres ayant décidé de se poser un peu, voire de dormir une demi heure.
Il est tôt, il fait jour, il ne pleut pas (pour le pays basque, c’est inespéré, faut que je joue au loto en rentrant d’ailleurs), le vent est favorable, tous les voyants sont au vert pour poursuivre.
Du coup je me retrouve tout seul en tête maintenant.
Le début est du même acabit que ce que l’on vient de faire mais très vite la pente s’adoucit et le plat tant espéré arrive.
Je remonte un peu l’Adour, ça roule vite, et je bifurque vers les Landes rapidement.
Le début est bien, une piste cyclable dans les pins, c’est plaisant, varié, tournicotant entre les arbres, jouant avec le faible relief.
Mais après, heureusement que la nuit est tombée car j’y serais encore ! Les virages disparaissent petit à petit, le relief aussi et là j’entre dans les portes de l’enfer !
C’est long, c’est long, mais qu’est ce que c’est long et chiant. Au début on traverse quelques villages, puis ils s’espacent, puis ils s’espacent beaucoup, puis après on pédale sans savoir pourquoi.
Mimizan, point de contrôle. Je commence à fatiguer, mais je n’ai pas encore sommeil. La température est bien descendue. Je mange une soupe bien chaude, boit un café et décide de poursuivre jusqu’au CP suivant où je m’arrêterai dormir un peu, il n’y a que 40 kms, ça ira vite.
Mais c’était sans compter sur la fatigue, la monotonie de plus en plus présente et dangereuse.
J’arrive enfin au CP mais là surprise, il n’y a rien ! Il faut juste prendre en photo le vélo à côté du panneau d’entrée. Moi qui comptais m’arrêter dormir un peu, c’est ballot ! Je vais devoir continuer jusqu’à Andernos.
L’état des route se dégrade de plus en plus, on dirait qu’elles ont été bombardées et les lignes droites n’en finissent plus : 12kms, 17 kms… Je commence à m’assoupir, seul le froid et les bestioles qui traversent me tiennent éveillé. Je n’en peux plus de cette route, je crois que c’est le pire moment de vélo de ma vie. Plus ça va et plus ma vitesse décroît, je suis au ralenti, je n’ai plus envie d’appuyer sur les pédales, plus aucun intérêt de rouler là dedans.
J’essaie vainement de trouver un abri pour le poser et dormir un peu mais rien.
J’arrive tant bien que mal à Andernos sans m’endormir mais dans un état second.
Je prends un bon petit déjeuner puis décide d’aller dormir une demi heure .
Je somnole plus que je ne dors mais cet arrêt m’a fait du bien.
Je repars motivé pour cette dernière partie, il reste 155 kms, ça devrait bien se passer.
Mais ça, c’était sans compter sur les Landes, un département sans fin !! Les belles routes sont tellement longues qu’elles en deviennent chiantes et monotones. Je suis tellement cuit que je n’arrive pas à tenir les roues d’un groupe de trois cyclistes qui me double. Affreux !
Tant bien que mal j’arrive au CP suivant en même temps que deux des trois participants lâchés à Saint Jean de Luz. A deux ils roulent plus vite, et dans ce département sans fin, c’est quand même un gros avantage.
Du coup on repart à trois vers le dernier CP avant l’arrivée.
A lors là, c’est l’apothéose, le bouquet final, la cerise sur le gâteau.
Une espèce de ligne droite tellement longue que 15 minutes après qu’un bus nous ai doublé, on le voyait encore au loin. L’enfer. Mais comment peut on faire du vélo là bas sans être sous anti dépresseur ?? Je pensais avoir passé le pire mais non, cette ligne droite nous a complètement tué !
D’ailleurs, on se faisait la réflexion, il y a tellement peu de virages que la moindre petite courbe est signalée par des panneaux de danger !! Mon Dieu…
40 bornes plus loin nous voilà donc attablés comme à l’accoutumée au CP en train de manger des saucisses avec des frites.
Plus que 50 kilomètres et l’arrivée se profile.
Je pensais bêtement les faire en dilettante pour savourer les derniers instants et profiter du paysage mais mes deux compagnons en ont décidé autrement et c’est à plus de 30 de moyenne que l’on va engloutir cette dernière portion au milieu du riche vignoble bordelais.
Et je vous le donne en mille, une fois l’arrivée passée, on a encore mangé !

Pour clôturer ce CR je voudrais en premier lieu remercier chaleureusement les organisateurs qui nous ont franchement gâtés. Il ont été aux petits oignons pour nous, présents à toute heure du jour et de la nuit, voulant de force nous engraisser !
Au niveau du parcours, j’avoue avoir été surpris par la difficulté sur le terrain alors que sur le papier il n’y avait rien d’insurmontable. Comme quoi, il ne faut pas avoir d’à priori.
Là où j’en a le plus bavé ce sont les Landes qui m’ont semblé interminables. La fatigue due au manque de sommeil a vraiment accentué le phénomène.
Je serais aussi curieux de la refaire en pignon fixe avec un braquet intermédiaire, genre 42x14 ou 42x15.
Enfin, merci à mes compagnons de route qui m’ont aidé mentalement à affronter cette dernière partie.
Au niveau du timing, je termine grosso modo dans les temps de la RAF qui est bien plus dure sur le papier. Étrange mais pas tant que ça en fait car j’ai remarqué que sur le plat je n’avance plus du tout dès que je suis en manque de sommeil. Il me faut du d+ pour me tenir éveillé.
Bref, les BRM c’est franchement très bien et plus sain que certaines épreuves qui misent tout sur la com (pour que mon fameux trentenaire puisse augmenter le nombre de ses followers) en favorisant le plumage au ramage. Mais c’est malheureusement symptomatique d’une époque (ou alors je vieillis).
Allez, je retourne nettoyer mes garde boues et programmer la prochaine virée sur la carte Michelin.



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Lafoy
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Re: Ronde Alienor d'Aquitaine 2022

Message par Lafoy » ven. juil. 08, 2022 9:32 pm

Merci pour la partage, c est vrai que les BRM, c est une ambiance totalement hors d âge mais tellement vrai
J admire ta capacité à ne pas dormir ….et surtout à récupérer vu les enchaînements d épreuves, endorphines quand tu nous tiens…



machfive
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Re: Ronde Alienor d'Aquitaine 2022

Message par machfive » sam. juil. 09, 2022 12:08 am

Et encore une !!

Bravo,tu es infernale Polo et qu'est-ce que c'est bon de te lire. j'aime bien aussi les quelques pointes d'humour pour faire un petit enrobage des "difficultés" que tu rencontres.

Merci pour ce nouveau récit que tu prends le temps de nous faire partager.


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nicolas3334
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Re: Ronde Alienor d'Aquitaine 2022

Message par nicolas3334 » lun. juil. 11, 2022 1:49 pm

Tout pareil ! :lol:
:occasion14:



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